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Quel avenir pour une Palestine ensevelie sous les décombres?

7-OCTOBRE, UN AN APRÈS. Dévastée par un an de bombardements israéliens, Gaza est au bord de l’anéantissement. Entre crainte de catastrophes plus grandes encore et plans de reconstruction, les Palestiniens exigent de devenir «une nation comme toutes les autres»

Un homme devant l'hôpital  principal Al-Shifa, à Gaza, bombardé par les Israéliens, le 17 septembre 2024.  — © OMAR AL-QATTAA / AFP
Un homme devant l'hôpital principal Al-Shifa, à Gaza, bombardé par les Israéliens, le 17 septembre 2024. — © OMAR AL-QATTAA / AFP

Le 7-Octobre, un an après

L’attaque du Hamas en Israël et la guerre à Gaza ont bouleversé le monde. Un an après ce 7-Octobre 2023 dévastateur, Le Temps raconte son impact sur l’intimité des vies israéliennes et palestiniennes ainsi que les dynamiques qui redessinent le Proche et le Moyen-Orient et les débats qui agitent la Suisse.

Notre dossier spécial

Résumé en 20 secondes

  • Selon le centre satellitaire des Nations unies, deux tiers des structures de Gaza ont subi des dommages ou ont été détruites

  • Les Palestiniens craignent que le pire soit encore à venir

  • Pour «l'après», certains plaident pour que Gaza soit placé sour administration provisoire de l'ONU

Le 7 octobre 2023, Fadel al-Otol avait rendez-vous avec ses étudiants. Il s’agissait de commencer la modélisation en 3D du fabuleux site archéologique récemment mis au jour. Une pure merveille: une nécropole romaine, vieille de 2000 ans, abritant des dizaines de tombes, dont des cercueils en plomb ornés de dauphins ou de grappes de raisin, parfaitement conservés. Mais dès 6h30 du matin, le fracas annonce que cette journée ne sera pas comme les autres. «Des roquettes fusaient dans tous les sens. J’ai demandé à tout le monde de rentrer à la maison, et je suis allé rechercher mes enfants à l’école. » A l’école, ses cinq enfants n’y sont plus jamais retournés, sinon pour s’abriter des bombes. Un an plus tard, il n’y a plus d’écoles à Gaza.

Fadel al-Otol et sa famille sont toujours dans la bande de terre dévastée. Cet archéologue de 43 ans, qui a accompli une partie de sa formation à Genève, sait pertinemment ce que représente la mise en valeur du patrimoine de Gaza. «Ces découvertes montrent que ce territoire a été peuplé pendant des millénaires. Cela contredit fondamentalement l’idée israélienne selon laquelle la Palestine a été une terre sans peuple.»

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