Trois mineurs colombiens en Suisse pour faire avancer la cause d’un or durable
L’association Swiss Better Gold veut rapprocher les extracteurs sud-américains des affineurs et de leurs clients finaux. Elle cherche aussi à démontrer que son combat difficile pour améliorer les conditions de travail des mineurs porte ses fruits, malgré la critique
Ils s’appellent Diego Alejandro Salazar Gomez, Eduardo Arias Agamez et Luis Alejandro Miranda Ortiz et ils viennent tout juste d’atterrir à Genève, depuis Bogota. Nous les rencontrons dans un café du centre-ville, à deux pas d’un restaurant où ils prendront ensuite une fondue.
Ces trois mineurs colombiens sont spécialisés dans l’extraction de minerais d’or. Ils travaillent dans trois régions différentes, chacun en collaboration avec la Swiss Better Gold (SBG). Cette association, issue d’une collaboration entre le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) et une partie de l’industrie aurifère, vise à améliorer les conditions de travail des mineurs –artisanaux ou travaillant dans de petites structures – et à les intégrer formellement dans des chaînes d’approvisionnement.