Dès 2026, les prix de reprise de l'électricité produite par les particuliers seront fixés de façon trimestrielle et non plus annuelle et ils seront les mêmes à travers le pays.
Comment encourager les particuliers à poser des panneaux solaires sur leur toit ou façade? La question fait débat.
Incertitudes en vue pour les détenteurs de panneaux solaires
La nouvelle loi sur l’électricité, votée le 9 juin, entraîne des changements dans la rémunération des petits producteurs. Ils resteront protégés, en cas de prix négatifs, mais l’amortissement de leur installation photovoltaïque sera plus difficile à prévoir
La Suisse se couvre, lentement mais sûrement, de panneaux solaires. Dans les villes et les villages, un nombre croissant de toitures sont désormais dotées de ces ardoises, et leur déploiement va s’accélérer. Le 9 juin dernier, leurs propriétaires ont sans doute eu tendance à voter pour la nouvelle loi sur l’électricité. Pas certain par contre qu’ils savaient que ce texte instaurerait des changements dans leur rémunération.
Jusqu’à présent, c’était clair: chaque année, les quelque 600 gestionnaires du réseau de distribution (GRD) du pays fixaient leur propre tarif de reprise. Ils devaient s’y tenir et racheter la production des centrales renouvelables sur leur zone de desserte.