Gestionnaires de fortune: une concurrence féroce pour rester en tête
En matière de conseils en investissements financiers, la branche connaît une compétition accrue au niveau international. Les gestionnaires de fortune suisses disposent toutefois de tous les atouts indispensables pour marquer des points dans cette course
Le Temps s’associe à la Neue Zürcher Zeitung dans le cadre d'une série d'articles consacrée à la gestion de fortune.
Non, les gestionnaires de fortune suisses ne sont pas naïfs. Ils savent que ces prochaines années pourraient être passablement rudes et que la concurrence se fera plus âpre. Mais ils ne paniquent pas pour autant car ils sont persuadés d’avoir la recette pour affronter aussi bien les adversités actuelles que celles qui s’annoncent.
Verena Gross dirige les activités Wealth Management pour la Suisse alémanique chez Pictet: «Dans six ans, les choses n’auront guère changé. En 2030, les relations personnelles avec les clients, un service de qualité et une bonne performance des placements seront toujours à la base du succès.» Pour elle, les grandes banques et les grands gérants de fortune indépendants ont les meilleures perspectives et continueront de croître. Les plus petits, en revanche, connaîtront un passage difficile car chez eux, en cette ère d’hyper-réglementation, les économies d’échelle manqueront à l’appel. Or c’est bien à cela que s’attendent Verena Gross et les autres experts de la branche dans leurs activités clés.