PrimeEnergy Cleantech, une société bâloise, a investi pendant 20 ans dans des installations photovoltaïques en Europe.
Pour financer ces investissements, elle a émis des obligations vertes auprès du grand public, rassuré notamment par la présence de Bertrand Piccard comme ambassadeur.
Très active à Genève, l’entreprise semble au bord de la faillite, ce qui inquiète de nombreux investisseurs qui ont engagé leurs économies. Ils menacent de déposer plainte.
PrimeEnergy Cleantech: anatomie d’une explosion en vol
De nombreux petits investisseurs craignent de tout perdre dans la faillite de la société active dans le photovoltaïque, dont Bertrand Piccard a été l’ambassadeur. Des petits porteurs, réunis mercredi soir à Genève, soupçonnent une fraude et s’organisent
Il pourrait s’agir d’une faillite à une centaine de millions qui ferait des centaines de victimes dans le grand public, notamment en Suisse romande. Ces petits investisseurs ont reçu une lettre de PrimeEnergy Cleantech le 18 octobre dernier, leur annonçant que la société active dans le photovoltaïque s’apprêtait à tomber en faillite. En conséquence, ces épargnants craignent de ne jamais revoir l’argent qu’ils ont prêté à la société bâloise. Ceux à qui nous avons parlé affirment avoir investi entre quelques dizaines et plusieurs centaines de milliers de francs, certains ayant mobilisé une partie de leur 2e pilier.
Durant une réunion d’information pour les lésés organisée ce mercredi soir à Genève, Bertrand Piccard, qui a été l’ambassadeur de PrimeEnergy, a expliqué qu’il ignorait tout des malversations et proposé une solution pour que les investisseurs – dont il fait partie – récupèrent leur mise de départ.