Au procès de la corruption dans le pétrole, un «guet-apens» filmé reste une preuve valable

Publié le 30 septembre 2024 à 19:22. / Modifié le 30 septembre 2024 à 22:59.

C’est dans une salle exiguë aux murs en béton brut, comportant davantage de classeurs fédéraux que de personnes présentes, qu’a démarré, lundi à Bellinzone, le procès de G., ancien cadre à Genève de la société de négoce de pétrole Gunvor, l’une des plus importantes de la planète. Accusé de corruption d’agents publics étrangers et présumé innocent, ce Français de 47 ans, crâne rasé, barbe fine et chemise blanche, se voit reprocher sa participation active dans le versement de pots-de-vin à des officiels congolais, à hauteur de 35 millions de francs entre 2010 et 2011. De plus, il aurait tenté de récidiver en 2014.

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